.

J’en aurai mis du temps cette année à le faire mon report du Hellfest 2016 !

Mais, comme tout le monde, je suis rentrée de ces 3 jours passés en enfer avec une bonne grosse crève, et surtout une déprime post-Hellfest.
Car même si, rapport aux groupes présents cette année et à la météo, mon excitation était « moindre » (avec beaucoup de guillemets) que l’année dernière, je savais que j’allais passer un merveilleux (si ce n’est plus) week-end musical et festif.

Le premier coup de cœur du festival fut le nouvel aménagement de la Warzone. Totalement repensée, beaucoup plus grande et accessible, la scène punk du Hellfest était clairement plus agréable que l’année dernière.
Et c’est sans compter sur le mémorial de Lemmy et sa statue de 15m de haut.

Avant de vous détailler un peu plus les concerts, voici ma petite vidéo sur ces 3 jours parfaits.

.

 

– Magma. Savant mélange avant-gardiste de rock et de jazz, ce groupe ne laisse pas indifférent. Et c’était à la fois improbable et totalement chouette de les voir jouer au Hellfest. Moi qui les avait loupé plusieurs fois auparavant, admirer Christian Vander jouer de la batterie était très très plaisant !

– Rammstein. Aka LE groupe qu’il ne fallait pas louper le vendredi. Bon, pour être tour à fait honnête avec vous, je ne suis pas une grande spécialiste de Rammstein et préfère mille fois ceux qui les ont influencé. J’étais cependant très impatiente de les voir en live. Et si j’ai énormément aimé leur show, j’ai malgré tout trouvé que cela manquait de quelque chose… D’un petit truc en plus. Notamment pendant toute la première partie du concert que j’ai trouvé un peu longue… Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont incroyablement forts et puissants.
(En revanche, j’ai loupé Sunn O))) qui jouait en même temps, et ça, ça m’attriste profondément, mais il faut bien faire des choix !)

– The Offsprings. Un bon petit revival de mes années collèges qui n’était pas pour me déplaire. Mais il faut bien avouer que mise à part chanter à tue-tête, nous n’en avons pas pris plein les yeux. Cela reste efficace en live, mais c’est tout.

.

.

Arrivée malheureusement un peu tard, j’ai loupé quelques groupes que je voulais voir, mais tant pis ! Je me suis plutôt bien rattrapée malgré une migraine qui elle aussi m’a fait louper un vieil amour de jeunesse : Ludwig Von 88.

– Joe Satriani. Un live propre, peut-être un peu trop, mais qui était absolument parfait pour se poser tranquillement en buvant l’apéro avant de filer voir :

– The Toys Dolls. Deux scènes, deux ambiances. Un show assez foufou avec un public tout aussi barjot, mais très très kiffant.

– Goatsnake. Si je me plaignais d’avoir loupé Sunn O))) la veille, j’ai tout de même pu voir Greg Anderson à l’œuvre avec ce groupe de doom que je ne connaissais pas. Une très belle découverte emplie de gros son puissant qui ne laisse pas de marbre.

– Bad Religion. Bruyant, sauvage, efficace, puissant. Bad Religion quoi.

– Fu Manchu. Un set totalement dingue, à la limite du psychédélique tant la virtuosité du concert était impeccable.

– Gutterdämmerung. Mon plus gros coup de cœur de ces 3 jours. Véritable expérience musicale et artistique, il s’agit plus d’une performance alliant cinéma et culture rock que d’un véritable concert tel que nous le connaissons.

.

.

Dernier jour et déjà la déprime qui commence à arriver… Alors on profite à fond en arrivant tôt, en allant voir le plus de concerts et en buvant des litres de bières.

– No One is Innocent. Si j’ai beaucoup écouté ce groupe lorsque j’étais plus jeune, je n’avais jamais eu l’occasion de les voir en live. Et aujourd’hui encore je n’arrive pas à me faire un avis sur leur set. En effet, et même si ils le méritent amplement, je pense que la Mainstage n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour profiter pleinement de leur musique.

– Caliban. Je ne connaissais pas ce groupe et ne suis pas tellement adepte de leur style musical (metalcore). Mais ce fut cependant un live terriblement efficace et pêchu.

– Slayer. Un classique parmi les classiques que j’avais déjà vu lors de l‘édition de 2010 du Hellfest, mais qui cette fois-ci ne m’a pas transporté…

– Jane’s Addiction. Si je suis restée un bon moment pendant leur live, c’était avant tout pour la scénographie hyper bien ficelée mais qui est vite devenue ennuyeuse. Trop de show, tue le show les gars. À moins de jouer le jeu à fond comme :

– Ghost. Je regrette d’être arrivée à seulement 20/30 minutes de la fin (tout ça c’est à cause de Jane’s Addiction) ! Car même si je n’avais jamais réellement accroché sur disque, voir la grande messe de Ghost était totalement incroyable et envoutante. Et c’est sans parler des derniers instants où une chorale d’enfant est venu rejoindre les disciples de satan pour un final sous fond de feu d’artifices qui m’a littéralement fait pleurer ahah.

– Black Sabbath. Ahhhh je l’attendais ce concert ! Et je l’attendais ce moment où j’allais ENFIN voir Ozzy sur scène. Mais tout comme Motörhead l’année dernière qui était, selon moi, la fois de trop, je crains d’avoir loupé le coche de pouvoir admirer Ozzy dans toute sa superbe… Ce fut malgré tout un show propre, sans fausses notes mais qui manquait terriblement de folie, d’artifices et du Ozzy que nous connaissons tous… Je suis donc partie avant la fin pour me poser sur la scène Altar et écouter :

– Paradise Lost. Le groupe a joué l’un de ses disques phares « Gothic », que je ne connaissais pas vraiment, mais qui s’est avéré être une très belle conclusion sur ces 3 jours incroyables.

.

Vivement l’année prochaine les gars !
Et 1000 fois merci à toute l’équipe du Hellfest, aux bénévoles, aux festivaliers, aux habitants de Clisson et à tous les gens qui font de ce festival un week-end magique et hors du temps.

.