Hellfest 2022 – Part 1
Inutile de vous préciser que cette première partie de l’édition 2022 du Hellfest s’est longuement faite attendre !
Après 2 ans de pandémie (et de vide intersidéral), retrouver l’un des endroits que j’aime le plus au monde fut comme une renaissance. Et pas que pour moi… Il suffisait de voir les yeux enjoués de tous les festivaliers dès le vendredi pour comprendre à quel point cela nous avait tous terriblement manqué !
Toujours sous la protection de Tonton Lemmy (dont la statue a été changée), ces 3 jours passés en enfer furent une nouvelle fois, beaux, transcendants, envoutants, violents, hypnotisants et fantastiques.
Rotting Christ
Doro
Twin Temple
Perturbator
Killing Joke
Cette année encore, j’ai passé le plus clair de mon temps sur les deux scènes dont les courants musicaux me transcendent le plus : Temple et Valley où les programmations me font toujours découvrir des pépites.
Je ne vais pas revenir sur tous les concerts auxquels j’ai assisté, mais simplement sur les plus marquants (pour moi, tout est subjectif) :
Rotting Christ et son dark metal ténébreux aux sonorités gothiques envoutantes.
The Offspring qui me rappelle à chaque fois mes 14 ans (même si, soyons honnêtes c’est vraiment pas ouf ahah).
Dog Eat Dog dont le show fut redoutable et puissant. Qu’il est bon de voir du funky hardcore aussi joyeux et maitrisé ! Clairement des génies !
Electric Wizard aka LE concert parfait avant de terminer sa journée et bien commencer sa nuit : du Doom hypnotisant et planant. Un horaire parfait, une scène parfaite.
La légende vivante du heavy metal Doro dont le show fut un poil kistch mais c’est exactement ce que l’on aime avec le heavy !
Très belle découverte avec Twin Temple, ce duo aux allures d’Amy Winehouse et Fred Chichin mais avec un côté beaucoup plus sataniste ! Si l’antre du diable ressemble à un concert de Twin Temple, je signe direct !
Découvert quelques années plus tôt au Hellfest, il m’était impossible de passer à côté de Perturbator. Du haut de ses 29 ans, James Kent sait manier à la perfection la synthwave, le metal et la darksynth. Perturbator souligne avec force que les guitares ne sont pas toujours obligatoires au Hellfest !
LE concert que j’attendais le plus pour cet premier week-end du festival : Killing Joke sur une plus petite scène que lors dernière venue en 2015 où il jouaient en Mainstage. Voir de si près et si bien le leader Jaz Coleman a rempli mon coeur de joie. Il faut dire aussi que le groupe est l’un des pionniers du post-punk à la fin des 70’s puis du metal industriel dans les 90’s. Vous pensez donc bien qu’il m’était impossible de ne pas slamer sur leur mythique morceau « Love like blood ».
Et pour terminer à la perfection cette première partie de l’édition 2022 du Helffest, quoi de mieux qu’un feu d’artifice magistral avec Watain et sa grande messe de death metal ? Pas grand chose effectivement…
Merci le Helffest, merci les bénévoles, merci les organisateurs, merci les festivaliers, merci les restaurateurs, merci la bière, merci Clisson. Vous rendez à chaque fois la vie beaucoup plus belle.
Rendez-vous jeudi pour la seconde partie !