Les Victoires de la musique classique

Lundi dernier, j’ai eu la chance d’assister à la cérémonie des Victoires de la Musique Classique qui se déroulait à la Cité des Congrès de Nantes.
Invitée par France 3, j’ai d’abord été reçue dans les coulisses où j’ai pu voir entendre les chanteuses lyriques faire leurs vocalises (vraiment envoûtant), puis on m’a conduit dans la salle, au premier rang.
Pendant près de 3 heures mes oreilles ont vécu des instants absolument renversant. Notamment lorsque Brigitte Engerer, Olivier Charlier et Henri Demarquette ont repris le Trio n°2 opus 100, 2ème mouvement, Andante (vous pouvez voir la vidéo ici). 
Je vous l’avoue, j’ai pleuré pendant ces six minutes… Et pendant d’autres pièces aussi.
Bon, là où j’ai aussi failli pleurer, mais pour d’autres raisons, c’est lorsque Michel Leeb est arrivé pour nous faire le fameux coup de la machine à écrire… Pfff, n’est pas Jerry Lewis qui veut… (En fait, je ne peux vraiment pas encadrer ce type.). Heureusement que cela n’a duré que 3/4 minutes. Bref.
Même si je n’ai pas l’habitude d’assister à ce genre de concert (la preuve avec la semaine dernière : lundi : les victoires de la musique classique, jeudi : deux concerts (au lieu unique) de musiques électroniques indépendantes et samedi soir : des concerts de noise) j’ai vraiment apprécié pouvoir détendre mes oreilles (je les maltraite tellement les pauvres) mais surtout mon esprit. Y’a pas à dire, le classique est sûrement l’un des meilleurs anxiolytiques du monde (en tout cas pour moi).
S’en est suivi un gigantesque buffet digne d’un final d’Astérix : champagne, caille farcie au foie gras, noix de Saint-Jacques, cuisine moléculaire (j’ai pas regretté d’avoir loupé Top Chef ce soir là !) etc etc. 
Une belle soirée en somme, même si je n’ai pas osé aller parler à Frédéric Lodéon (le présentateur), l’homme sans qui je n’aurais jamais pu considérer le classique comme tel grâce à son émission, découverte en 2006, « Carrefour de Lodéon » sur France Inter.
Passez une belle journée, demain retour aux futilités et aux bottes fourrées.

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3 Comments

  1. Enabis dit

    « Y’a pas à dire, le classique est sûrement l’un des meilleurs anxiolytiques du monde » => Je ne peux qu’approuver !
    Un bon Chopin pour se concentrer quand on bosse aussi, c’est super agréable.
    Au final, j’écoute pas mal de classique en ce moment, mais ça a surement à voir avec la reprise des cours de danse ;).
    En tout cas, t’as bien eu de la chance de pouvoir assister à tout ça !

  2. Harmony dit

    Tu ne parles pas de la révélation de l’année, Fabrice Millischer.
    Tromboniste d’un grand talent et qui mérite d’être connu.
    #fail

  3. July dit

    Ça avait l’air vraiment bien *__*

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