L’expo Toutânkhamon à La Villette, on y va ou pas ?

Si vous me suivez sur Instagram, et notamment via mes stories, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai donc été voir l’expo tant attendue Toutânkhamon ce lundi à la Villette.
Je n’avais pas prévu d’en parler plus que ça, et encore moins d’en faire un article, mais j’ai reçu pas mal de questions à son sujet. Alors je m’exécute !

Comme beaucoup , j’ai longtemps rêvé de devenir archéologue et changer l’histoire du monde avec mes découvertes.
Comme beaucoup aussi, j’ai vite laissé tomber devant le nombre d’années d’études et la probabilité de passer ma vie à fouiller 3 morceaux de cailloux avant la mise en place d’une ligne de tram dans une grande ville.

Visitez l’Egypte a également été un vieux rêve d’enfant. Rêve que je n’ai (pas encore ?) réalisé.

Toujours est-il que nous avons donc profité de notre passage express à Paris en début de semaine pour aller voir l’expo.

Avant toutes choses, et comme beaucoup d’exposition désormais, il est quasiment impossible d’arriver la fleur au dent sans rien prévoir au préalable. En effet, il vaut mieux acheter son billet d’entrée avant, et surtout sélectionner une horaire afin d’être certain de pouvoir rentrer.
Nous avions réservé pour la session de 17h, et nous avons commencé à faire la queue une bonne grosse demi-heure avant. Pensez donc à arriver avant !

Le fait d’avoir des sessions de visite est plutôt pas mal pour s’organiser et, j’imagine, pour éviter des flux trop importants. Cependant, le côté « groupe » n’est vraiment pas mon truc… Je me croyais sortie tout droit d’un bus avec un club du troisième âge pour visiter la grotte de Lourdes. Mais qu’importe ! Revenons-en à l’expo en elle-même et ses trésors !

Pour rappel, toutes les pièces présentées viennent donc du tombeau royal de Toutânkhamon découvert en 1922. Un véritable trésor hors-norme et inestimable en somme.

La scénographie, imaginée par des égyptologues, permet d’accompagner Toutânkhamon lors de son dernier voyage via Le Livre des Morts (à confirmer car je ne veux pas raconter de bêtises…) ; et non par les différentes pièces du tombeau (ce qui aurait pu permettre de se mettre à la place d’Howard Carter lors de sa découverte).

Avant de pénétrer dans ce voyage, une petite introduction permet de re-situer la courte histoire du pharaon, de son règne, et de la découverte du tombeau.
S’en suit ensuite la magistrale statue d’Amon (cf photo du haut) protégeant Toutânkhamon, qui elle, n’était pas dans le tombeau.
La visite se poursuit dans des salles plus grandes et spacieuses où se mêlent différents objets, outils, bijoux, statuettes etc dont certains qui sont exposés pour la première fois hors d’Egypte ; et ça, c’est assez dingue. Le tout dans une pénombre très énigmatique et parfois même onirique.

Malheureusement, et c’est là ou le bât blesse, il y a trop de monde ! Ce qui rend la visite parfois fastidieuse, voire même ennuyeuse… Mais ça malheureusement, c’est avant tout à cause du non savoir-vivre de certaines personnes… Je reste cependant persuadée que la jauge est bien trop élevée malgré tout…

Autre point à prendre en compte, le prix ! Nous avons payé le tarif plein, soit 22€. Et ce, sans audio-guide (6€ en plus par personne). Ce qui est, selon moi, très cher. Et c’est sans compter toutes les autres choses que l’on essaye de nous faire vendre en plus (la photo à l’entrée de l’expo avec un magnifique fond comme si nous étions au pied des pyramides), et toutes les babioles (de mauvais goût, il faut l’avouer) dans la boutique (passage obligatoire…).

Sur le site de La Villette, il est noté qu’une heure de visite est à prévoir. De notre côté, nous sommes restés une bonne heure et demie car, comme je vous le disais, il faut parfois jouer des coudes…

Malgré ces quelques points négatifs, et le fait de ne pas en avoir appris plus que cela sur le court règne du pharaon (merci le documentaire « Secrets d’Histoire » de samedi soir dernier ahah), cette expo est un vrai régal en bien des aspects !

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publiée