Et puis j’ai sauté à l’élastique.

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Je vous en parlais lundi sur mon blog et la semaine dernière sur Instagram et Twitter, j’ai sûrement fait le truc le plus dingue de ma vie : sauter à l’élastique.
Et je ne sais toujours pas comment j’y suis arrivée.

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un mail de la part d’Undiz me prévenant de leur opération « Shake ou Pas Shake » du 22 octobre dans la zone commercial d’Atlantis à Nantes. Opération consistant à offrir un saut à l’élastique à toutes les clientes Undiz ayant répondu « Skhake ! » à la question « Shake ou pas Shake ? » posée par les vendeuses du magasin.

Bref, toujours est-il que l’on m’a donc proposé de sauter à l’élastique et que j’ai répondu oui tout de suite. Sur le coup je n’ai pas été stressée, je me suis simplement dis que j’étais totalement folle, mais ça s’est arrêté là. Les jours ont passé et mis à part deux ou trois potes, je n’ai pas trop parlé du saut prévu.
La veille du saut, j’ai reçu confirmation de mon « rendez-vous » par mail. Là encore, je n’étais pas stressée, mais plus excitée. Chose qui est très bizarre venant de moi. Je suis du genre à m’angoisser pour beaucoup moins, et surtout, les trucs à sensations ne m’attirent pas du tout, bien au contraire. Le seul manège le plus ouf que j’ai pu faire fut « Danse avec les robots » au Futuroscope, c’est vous dire…

Le jour J, j’ai commencé à bien stresser une heure avant le rendez-vous… Arrivée sur place, ça allait déjà mieux et j’avais bizarrement hâte de le faire ! Le temps de m’équiper, on m’a expliqué comment cela allait se passer, comment il fallait sauter etc etc.
Une fois dans la nacelle avec deux nanas du club de saut, j’ai véritablement eu une bouffée d’angoisse. La nacelle montait et je n’arrêtais pas de dire que je ne voulais plus le faire, que j’avais bien trop peur.
Arrivée à 40 mètres de haut, j’ai enfin réussi à ouvrir les yeux et je me suis sentie très très mal. Je n’ai pas spécialement le vertige mais j’ai peur du vide quand je n’ai rien sous mes pieds (sur les ponts par exemple), et là c’était le cas. Comme une idiote, j’ai regardé en bas… Inutile de vous préciser qu’à cet instant précis j’ai cru mourir d’angoisse. Je n’arrivais pas trop à parler et les seules choses qui sortaient de ma bouche étaient totalement débiles et floues. Je répondais mécaniquement aux questions basiques que me posait la nana qui était dernière moi, elle voulait me faire parler de tout et de rien afin d’oublier un peu mon angoisse. Je ne sais pas si cela a fonctionné, mais j’étais comme un « robot ». Elle aurait pu me demander le numéro de ma carte bleue, je lui aurai donné sans problème ! Malgré tout, je continuais à penser (et à dire) que je ne pouvais pas le faire, que je ne voulais plus sauter, que j’allais tomber dans les pommes, et que j’avais super peur. Mon cœur battait très très vite et je ne sentais plus mon corps. Je pense n’avoir jamais autant stressé de ma vie. Si à cet instant on m’avait dit « tu veux mourir ou tu veux sauter », je n’aurais pas réfléchi longtemps…
Ensuite tout est passé très vite, la nana derrière moi m’a demandé de placer mes bras (comme si j’allais plonger dans une piscine), et a commencé le décompte. Pendant qu’elle disait « 1 » et « 2 », je me souviens lui avoir dit que j’avais très peur et demandé si j’avais le droit de fermer les yeux. Lorsqu’elle a dit « 3 », j’ai obéis et j’ai sauté.

Je me souviens avoir crié et fermé les yeux. Le temps que l’élastique me « rattrape » le temps m’a semblé infiniment long. J’ai crié une seconde fois puis j’ai ouvert les yeux, tendus les bras et j’ai kiffé. Sur la Go Pro fixée à mon casque on me voit même sourire à partir de cet instant.

La descente fut aussi rapide que le saut, à peine 30 secondes au total je pense.

Une fois un bas, j’ai mis une grosse heure à reprendre vraiment mes esprits. Mais je crois que c’était juste la pression qui redescendait, et non pas le saut en lui-même.

Les deux soirs qui ont suivi ont été assez bizarres, dès que je commençais à m’endormir je me revoyais sauter et ressentait mon angoisse. Le lendemain du saut, j’ai eu des courbatures à des endroits assez insoupçonnables, comme aux coudes par exemple, dues à toute la tension que j’ai eu en étant en haut de la nacelle.

Et pour tout vous avouer, pendant 2/3 jours après le saut, j’étais encore un peu « sous le choc ». Mais après réflexion, c’est surtout mon stress et mes angoisses qui m’ont le plus perturbé.

Mais quoi qu’il en soit, je suis super fière d’avoir réussi à le faire, d’avoir surmonter un stress que je n’avais jamais encore confronté, et surtout : j’ai adoré sauter !
Et j’espère le refaire un jour en ouvrant les yeux afin d’en profiter au maximum !!

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2 Comments

  1. Lluthiel dit

    Waouh… Chapeau !
    Je comprends ton angoisse ayant également la peur du vide. Bizarrement, je rêve de sauter un jour à l’élastique tout en sachant que je serais totalement tétanisée en haut…
    Félicitations d’avoir sauté le pas ;-)

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