Nina

1_nina-frederic-lenoir-simonetta-greggio

.

Il y a des livres qui, de par leurs mots, semblent avoir été écrit pour nous ou par nous.
Sans prétention aucune. Juste que chaque phrase, chaque point et chaque virgule résonnent comme une évidence. Des livres qui se digèrent mal et continuent de vivre dans notre pensée.
« Nina », de Frédéric Lenoir et Simonetta Greggio en fait partie.

Terminé il y a plusieurs mois maintenant, j’ai eu du mal à écrire dessus. Et pourtant je voulais absolument vous en parler. En effet, j’ai été touchée comme rarement par un bouquin. Tellement touchée que je n’ai toujours pas réussi à le ranger dans ma bibliothèque, préférant le laisser sur ma table de nuit pour ne pas « l’oublier ».

Nina raconte l’histoire d’Adrien, quadra parisien, qui un soir décide de mettre fin à ses jours. Il écrit son testament ainsi qu’un longue lettre à Nina, son amour platonique de jeunesse, la seule femme qu’il ait véritablement aimé. Il repousse son suicide chaque soir, pour ne plus écrire une lettre, mais longue et bouleversante déclaration d’amour. Plusieurs nuits plus tard, apaisé par cet ultime écrit qu’il vient d’achever, Adrien avale un cocktail de médicament sans se douter que sa poignante déclaration d’amour va bouleverser la vie de Nina, entre autres.

Ce livre écrit à quatre mains, non seulement poignant par ses mots, si beaux, si justes, si mélancoliques et torturés, est très dur à lâcher. Il raconte aussi une très belle histoire humaine faite de rencontres toutes plus importantes les unes que les autres.

Pendant sa lecture, je suis passée par beaucoup de stades. L’émotion bien évidemment, mais aussi le rire, la colère, la fraicheur et l’envie qu’il ne se termine jamais.
Peut-être est-ce parce que je me suis reconnue en Nina et en Adrien. Car j’ai été une Nina, mais aussi un Adrien.

Et parce que personne n’oublie son premier amour (du moins, je l’espère), quelque soit son histoire, ses chemins et sa fin, Nina ne peut faire ressurgir en nous que les plus beaux des souvenirs. Pointés, malgré tout, de beaucoup de nostalgie et mélancolie.

Pour vous donner envie de le lire, bien que je ne sois pas la meilleure des critiques littéraire ahah, voici 4 citations du livre qui m’ont chamboulées et que je n’ai pas totalement oubliées :

2_nina-frederic-lenoir-simonetta-greggio

« Mais comme un homme blessé continue de courir malgré le sang qui s’écoule, Adrien a continué à vivre, ou à faire semblant. Jusqu’à aujourd’hui. »

.

3_nina-frederic-lenoir-simonetta-greggio

« Le passé existe-t-il par lui-même ou se perd-il dans les méandres de nos souvenirs pour ne plus être qu’une représentation personnelle, et qui disparaîtra avec nous ? »

.

4_nina-frederic-lenoir-simonetta-greggio

« Comment ces deux-là ont-ils pu se rater à ce point ? Plus j’avance dans la vie, moins je comprends l’amour. »

.

5_nina-frederic-lenoir-simonetta-greggio

« Je me suis rendue compte que lorsque la vie te fais du mal, tu t’en fais encore plus. Tu as envie d’aller au bout de ta douleur, tu ferais n’importe quoi pour te détruire. »

.

Articles similaires

8 Comments

  1. Jade dit

    Merci pour ta revue, ça donne envie ! Même si je pense que je risque surtout de pleurer en le lisant…

  2. AnneClaireBCN dit

    Merci d’avoir partagé. Je ne connaissais pas ce livre et pourtant j’aime tellement lire. Et puis une grande amie très chère à mon cœur s’appelle Nina. L’histoire doit être si belle et si difficile en même temps. J’ajoute ce livre dans mon panier, dans deux livres, il est à moi ;-)

  3. ElleC dit

    Merci d’avoir partagé ce coup de coeur. Je file chez mon libraire!

  4. J'ai ecrit dit

    C’est que tu me donnerai envie de courir chez mon libraire :d

  5. Ivy Read dit

    Merci d’avoir partagé ton avis sur ce roman, ça fait un moment qu’il m’attire et que j’hésite, d’autres livres ont pris la priorité sur lui mais, je pense que je l’emprunterai au boulot pour me faire un avis ;)

  6. Sonia dit

    Je viens de le commander, par curiosité ! Merci :)

Répondre à Sonia

Annuler la réponse

Votre adresse mail ne sera pas publiée